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Le Facqueval
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Association Familiale
~ Greindl ~
~ Greindl ~
Les 10 générations des Greindl en Belgique
1e 2e 3e 4e 5e
6ème Génération
7e 8e 9e 10e
Première ligne
Les enfants de Aline Greindl et de Conrad de Roboredo
Première ligne - Branche aînée
Les enfants de Maurice Greindl et de Gloria de Sarachaga
Première ligne - Deuxième Branche
Les enfants de Léon Greindl et de Mathilde Mesdach de ter Kiele
Première ligne - Troisième Branche
Les enfants de Paul Greindl et de Isabelle de Burlet
Deuxième ligne - Quatrième Branche
Les enfants de Henri Greindl et de Pauline D'Hondt
Les enfants de Aline Greindl et de Conrad de Roboredo
Première ligne - Branche aînée
Les enfants de Maurice Greindl et de Gloria de Sarachaga
Première ligne - Deuxième Branche
Les enfants de Léon Greindl et de Mathilde Mesdach de ter Kiele
Première ligne - Troisième Branche
Les enfants de Paul Greindl et de Isabelle de Burlet
Deuxième ligne - Quatrième Branche
Les enfants de Henri Greindl et de Pauline D'Hondt
Première ligne
Les enfants de Aline Greindl et de Conrad de Roboredo
1. Mauricio de Roboredo †

Il n'a pas payé la taxe pour porter le titre de vicomte comme ses ascendants.
Il a fait des études décousues, il s'est occupé d'aviation alors que celle-ci était encore à ses débuts. Il inventa même un type d'avion dans lequel personne n'avait confiance. Pourtant, cet appareil fonctionna aussi bien que les autres aéroplanes primitifs de ce temps là.
Il ne persévéra pas dans cette voie et voulut faire des affaires. Il était assez fantaisiste et n'arriva à aucun résultat.
En 1914, il s'engagea dans l'armée portugaise comme interprète.
A l'armistice, il se trouvait en Bretagne et voulut revoir sa grand-mère à Forest.
Pendant ce congé, il fut atteint de la grippe espagnole et mourut à l'hôpital militaire le 9 mars 1919.
Il est enterré dans le caveau familial à Evere.
Archives et photos relatives à Mauricio :
Première ligne - Branche aînée
Les enfants de Maurice Greindl et de Gloria de Sarachaga

1. Aline Greindl †

Elle épouse à Forest, le 15 juillet 1927, le Baron Joseph-M.- Hubert-G.-Ant. COPPENS d'EECKENBRUGGE, Ingénieur civil des mines, Vol. de Guerre 1914-18, Croix de Guerre, né à Louvain le 13 novembre 1897, décédé à Bévercé le 20 septembre 1949, fils du Baron Armand-M.- Aloys, et de Gabrielie-M.-Caroline (des chevaliers)de WOUTERS de BOUCHOUT.
Archives et photos relatives à Aline :
Archives et photos relatives à son mari :
2. Pepita Greindl †

Elle épouse à Forest le 15 juillet 1927 Pierre-Etienne-Ph.-L. GOFFINET, Ecuyer, né à Namur le 26 août 1897, décédé à Froidchapelle le 23 février 1972, fils de Théodule-Constant-L., et de Jeanne-M.-Victoire QUAIRIER.
Elle est décédée en Allemagne le 5 septembre 1987.
Archives et photos relatives à Pepita :
Archives et photos relatives à son mari :
Lien Internet :
3. Marie-Gabrielle Greindl †

Archives et photos relatives à Marie-Gabrielle :
4. Maurice Greindl †
Enfant accueilli avec joie après ses trois soeurs. Il fait ses études au Collège Saint-Pierre à Uccle et chez les Frères des Ecoles Chrétiennes à Saint-Gilles.
Grand amateur de sport automobile, il participe avec succès à de nombreuses courses et rallyes.
En 1936, il est chargé de convoyer dix ambulances offertes par la population belge aux armées de Franco. Son sang et son tempérament espagnol qui lui viennent de sa mère le poussent à travailler pour l'Espagne et il s'engage sous le nom de SARACHAGA comme conducteur d'ambulance. Sa conduite courageuse et plusieurs blessures, heureusement légères, lui valent d'être décoré de l'Ordre d'Isabelle la Catholique.
Il rentre en Belgique à la mort de son père en 1937.
En 1940, il fait la campagne des 18 jours, prisonnier à Bilsen, il est libéré grâce à l'intervention du Maréchal MANNERHEIM, cousin de sa grand-mère paternelle.
A son retour en Belgique, il s'engage dans l'Armée Secrète où il reste jusqu'à la fin de la guerre.
Il épouse à Ixelles, le 6 janvier 1938, Andrée-Doria-Julie-E. KETELS, née à Montevideo (Uruguay) le 29 mars 1918, fille de Henri-Gustave-Alphonse, ancien ambassadeur de Belgique, et de Laure-Emilie-Mathilde HANSSENS dont il eut quatre enfants.
- Décorations de Maurice GREINDL:
- Commandeur de l'Ordre Isabelle la Catholique
- Croix du prisonnier politique
- Médaille de la Résistance
Archives et photos relatives à Maurice :
5. Marie Greindl †

Après la 2e guerre mondiale, elle travaille quelques années en Allemagne dans l'armée Britannique. Puis elle rentre dans la diplomatie du Royaume et prend un poste à l'ambassade à Copenhague.
Ensuite, elle est nommée à l'ambassade de Belgique à Varsovie ! C'est la guerre froide. En 1956, elle rencontre Stefan Czetwertynski qui sort tout juste de prison. C'est encore en Pologne la fin de l'époque stalinienne. Au début Marichu, qui a toujours eu le coeur sur la main, s'occupe de changer les idées du pauvre Stefan après ses 3 années de prison du régime communiste le plus dur. Elle fut bien récompensée en trouvant l'amour de sa vie ; ils se marièrent le 10 avril 1958 à Varsovie.
Stefan était le Prince Stefan-Josef SWIATOPELK-CZETWERTYNSKI, né à Varsovie le 17 mars 1910, décédé le 10 octobre 1978, fils du Prince Seweryn-Kalikst-Franciszek, et de la Comtesse Zofia-Maria-Barbara PRZEZDZIECKA.
Pendant ce temps Marichu travaille toujours à l'ambassade de Belgique.
Plus tard, dans les dossiers de la police secrète polonaise, sa fille Marie a découvert que tout comme Stefan, elle était surveillée de très près par les autorités. En effet dans les années cinquante, il apparaît que l'ambassade de Belgique à Varsovie joue le rôle de plaque tournante de l'espionnage du Vatican, avec ma mère dans le rôle de l'agent 007 !
Au mépris de toute loi, elle passe le courrier de différents évêques polonais au Saint Siege !!!
Pour qui la connaissait, la lecture de ce rapport d'archive, on peut deviner que l'agent en charge de sa surveillance, avait dû un peu enjoliver le tableau.
Néanmoins les faits reprochés étaient là. Marichu fut donc accusée d'espionnage et déclarée « persona non grata » en Pologne.
Ce fut alors pour mes parents un déchirement car ils voulaient absolument rester en Pologne. Il était très important à l'époque de ne pas se laisser intimider par les communistes et de résister sur place.
Le départ de toute l'intelligentsia de l'époque était un drame pour le pays. Marichu n'eut pas le choix; elle était expulsée.
Comme elle était enceinte de sa fille, son mari dut tout tenter pour la rejoindre à Bruxelles; ce qu'il réussit après quelques péripéties.
Ensuite ce fut pour les trois, 4 ans de perpétuels déménagements.
En effet son mari, Stefan, n'avait été autorisé à sortir du pays qu'avec un passeport 'touristique' polonais, sans grand espoir de retour. Il n'avait pas de papiers d'identité et pas plus de visa de séjour, ni sa fille non plus d'ailleurs....
Donc ils ont dû voyager entre la Belgique, le Canada et la France pour trouver asile. Puis mon père fut embauche dans l'hôtellerie en Suisse. Après quelques autres déboires Marichu et Stefan travaillèrent près de Genève jusqu'en 1977, pour la reine Marie José (la fille du roi Albert).
Ils déménagèrent ensuite fin 1977 pour Versailles. Stefan, malade, réussit à regagner Varsovie en 1978 pour y mourir. Marichu décède à son tour en 1991 à Verrières le Buisson près de Paris.
Tous deux sont enterrés en Pologne, à Laski près de Varsovie, dans le cimetière des soeurs franciscaines.
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6. José Greindl †
José Baron GREINDL, né et décédé en 1920
Première ligne - Deuxième Branche
Les enfants de Léon Greindl et de Mathilde Mesdach de ter Kiele

1. Marthe Greindl †

Elle épouse à Saint-Gilles, le 19 février 1925 le Baron Henri-J.-Eugène-Ignace-M. van der ELST,
Ingénieur Civil, Vol. de Guerre 1914-18, né à Bruxelles le 19 avril 1893, fils du
Baron Léon-Georges-J.-M.- Philomène, et de Jonkvrouw Marie-Anne-Jne van VESSEM.
Elle décède le 6 novembre 1984 à l'âge de 88 ans.
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2. René Greindl †

Il naquit à Bruxelles le 7 avril 1898, fit ses études chez les Frères des Ecoles Chrétiennes rue Maurice, et ensuite ses humanités au Collège St-Pierre à Uccle. Selon la tradition familiale, ces études furent accomplies avec un certain succès. Il fut cependant renvoyé pour trois jours en rhétorique pour s'être écrié 'A bas la calotte' après être monté sur son banc. Ce sentiment dut être de fort courte durée si on s'en réfère à sa foi profonde, à ce qu'il nous en a laissé et à ce qu'il a témoigné jusqu'à sa mort.
Dès les premiers jours de la guerre, coïncidant avec sa sortie de rhétorique, il s'engagea comme volontaire et servit pour commencer au fort de Waelem (Anvers) où il fut blessé par un obus qui tua les deux autres desservants de la mitrailleuse qu'il approvisionnait.
Il connut ensuite diverses autres expériences militaires dont une longue partie dans les tranchées au deuxième Grenadiers. A la victoire, il était à l'École d'Officiers installée à Gaillon en France; il en sortait Sous-Lieutenant peu après.
Dès son retour de l'armée, il décida d'entreprendre des études et choisit celles d'ingénieur civil, complétées par un diplôme d'ingénieur électricien conquis à l'ULB en 1922.
En 1922 il s'établit avec son épouse à Liège ayant trouvé une situation à Bressoux où il était en charge de la construction de la centrale électrique.
Un cousin de son grand-père, Josse ALLARD, lui offrit peu de temps après d'entrer dans ses affaires de sucrerie, ce qui devait le mener d'abord, à Tirlemont (Hoegaerde), ensuite en Italie et de là en Roumanie.
La famille se lamentait à l'époque de ne pas voir nos parents assurer leur descendance, mais Madeleine naissait en 1925 et ce fut le commencement d'une longue série qui ne s'arrêta qu'en février 1944 avec Solange, la treizième.
Elles furent aussi les deux premières à nous quitter, Madeleine en juillet 1975 et Solange en décembre 1979.
Sybille, née en 1939 mourut à sa naissance.
Après deux ans en Italie, la sucrerie où il travaillait près de Pontelongo ayant été vendue à un groupe italien, il fut envoyé en Roumanie à Giurgiu sur les bords du Danube, premier endroit dont les aînés des enfants devaient garder des souvenirs.
En 1930, par suite de la grande crise, l'usine de Giurgiu fut fermée et la famille qui allait à l'époque jusque Chantal, numéro cinq, dite 'Mica' revint en Belgique et s'installa à Isle-la-Hesse, propriété qui avait séduit les grands-parents VISART. Ceux-ci avaient à proximité une propriété de campagne où ils passaient l'été.
En 1933, sur la suggestion du Comte Louis de LICHTERVELDE, chef de Cabinet du Comte de BROQUEVILLE, Premier ministre, René posait sa candidature au poste de Commissaire d'arrondissement à St-Vith : il s'agissait d'une situation délicate dans une région où le nazisme commençant avait recruté certains adeptes. Grâce à sa parfaite connaissance de l'allemand, René devait s'y faire de nombreux amis dans toutes les couches de la population.
Ce poste lui imposait cependant de résider sur place et de ne voir sa famille qu'en week-end, c'est-à-dire à l'époque, le dimanche; c'était pourront épouse un sacrifice que ses enfants n'ont sans doute compris que plus tard.
En 1935, il obtint de troquer St-Vith contre Bastogne et cela permit une nouvelle réunion de sa famille, brièvement entrecoupée en 1936, par la mobilisation à la suite de la réoccupation de la Rhénanie.
En 1939, il fut mobilisé pour une brève période, puis rendu à la vie civile en raison du nombre de ses enfants.
Le 10 mai 1940, il rejoignait le 2ème Régiment de Chasseurs Ardennais dont l'Etat-Major d'un des bataillons était cantonné à Isle-la-Hesse. Pendant ce temps son épouse emmena les enfants à Mesy située un peu plus à l'écart des grandes routes et faisait face immédiatement aux premiers contacts avec l'occupant, en tentant de défendre les cultivateurs des environs, surtout contre la réquisition de leurs chevaux.
Le 10 juin, sa famille eut l'émotion de le voir revenir en uniforme, très fatigué, très ému, ayant une fois de plus fait son devoir à fond. Immédiatement, il prenait en main les problèmes du ravitaillement de la province dont la quasi totalité de l'administration avait disparu.
En septembre, il était contacté par M. VOSSEN, Secrétaire général du Ministère de l'Intérieur, qui lui demandait s'il accepterait les fonctions de Gouverneur, M. van den CORPUT, Gouverneur en titre étant en France non occupée l'un des responsables des réfugiés belges. René hésitait à accepter cette charge vu les circonstances, mais il s'y résolut finalement sur l'insistance du Prince de MERODE, président de la Croix-Rouge, après avoir pris conseil de M. HAYOIT de TERMICOURT, Avocat général, et du Comte Gobert d'ASPREMONT, Secrétaire du Roi, lequel lui avait fait part de l'approbation de Sa Majesté.
C'était le commencement d'une nouvelle séparation familiale, René devant être à Arlon toute la semaine : il choisit comme chef de Cabinet le Comte Harold d'ASPREMONT et parvint à établir avec le chef local de l'administration allemande (Colonel von PECHMANN) des relations correctes. Cet officier allemand fit ce qui était en son pouvoir pour empêcher les exactions de la Gestapo et des collaborateurs belges grâce à Dieu peu nombreux. René et son épouse connurent à cette époque une situation très difficile ne permettant jamais l'action franche et directe qui aurait eu la préférence de René.
Très vite, il fut en butte aux critiques des collaborateurs belges et, en 1943, il devait être révoqué et assigné à résidence à Bruxelles, obligation qu'il respectait le moins possible.
En juin 1944, il donnait à Philippe et Réginald, qui avaient 17 et 16 ans, l'autorisation de rejoindre le maquis, dont son ancien chef de Cabinet était l'un des responsables en tant que commandant du Secteur 5 de la zone 5 de l'A. S. C'est en manquant un rendez-vous avec Réginald, agent de liaison de l'Etat-Major, qu'il devait être arrêté et emprisonné d'abord à Malmédy, puis à Cologne et enfin à Buchenwald où il devait être assassiné en février 1945.
La responsabilité de sa mort incombait certes aux Allemands, mais bien plus encore à des communistes belges, à leur haine de la religion et de tout ce qui pouvait représenter un ordre spirituel. Les circonstances en ont été retracées dans l'ouvrage de David ROUSSET, un communiste repenti publié sous le titre : 'Les jours de notre mort'.
Le seul souvenir de cette période est une petite croix en métal façonnée par René et ramenée par le Père LELOIR avec sa volonté que tout soit pardonné. Elle a été respectée.
L'attaque von RUNDSTEDT survenait en décembre, et son épouse se trouvait dans une cave d'Isle-la-Hesse avec ses six plus jeunes enfants, 7 élèves et un professeur du Séminaire pour trois semaines, le reste de la maison étant occupé par l'Etat-Major de la 101ème Airborne.
Après cette épreuve, les murs tenaient encore et il y avait un toit, c'était tout. Ce n'est qu'en mai que sa famille dut apprendre la mort de René et commencer à comprendre que sans la foi, l'espérance et la charité, il n'y a pas beaucoup à attendre de la vie.
René épousa à Bruges le 19 octobre 1922 Anne Marie, Stéphanie, Jeanne, Albertine Visart de Bocarmé fille du Comte Etienne Visart de Bocarmé et de Jeanne de Steenhault.
Elle a eu la joie, la veille de sa mort, d'entendre la Soeur Marie, Supérieure générale de Bethléem lui dire qu'elle acceptait d'envoyer des religieuses à Marche-les-Dames, abbaye à la restauration de laquelle Réginald s'est attaché en plus de ses autres occupations, avec son soutien et celui plus modeste de tous ses enfants.
- Décorations de René GREINDL:
- Officier de l'Ordre de la Couronne avec palme à titre posthume
- Chevalier de l'Ordre de Léopold avec glaives
- Officier de l'Ordre de la Couronne de Chêne
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3. André Greindl †

Jeune volontaire en 1917, il franchit les barbelés pour passer en Hollande et gagner le front où il put rejoindre son père et son frère René. Sur les 23 membres de cette évasion, seuls trois purent atteindre la Hollande.
Quelques heures après son départ, sa mère, la Baronne Léon GREINDL fut arrêtée par les autorités allemandes pour complicité dans son évasion.
Son Excellence le Marquis de VILLALOBAR intervint en sa faveur auprès du Roi d'Espagne qui téléphona au Kaiser. Après lecture du jugement du Conseil de Guerre où l'on condamnait la Baronne Léon GREINDL à 10 ans de travaux forcés et à 20.000 marks d'amende, on lui annonça sa remise de peine sur intervention expresse du Kaiser. En fait le Kaiser pensait qu'il s'agissait de sa belle-mère la Comtesse Greindl dont le mari avait été en poste durant de longues années à Berlin et avait noué d'étroites relations avec lui. Après la guerre, il suivit les cours de Sous-Lieutenance et fut nommé au 6e Régiment d'Artillerie.
Il quitta ensuite le service actif pour entrer dans les affaires.
En mai 1940, on le retrouve au commandement de la 5ème Batterie du 1er Régiment de D.T.C.A. dont il fit une unité d'élite qui eut le mérite d'abattre onze avions et reçut plusieurs citations pendant la bataille. Sa batterie eut même la chance d'abattre un Fokker Wulf qui tomba tout près d'elle, et fait unique, elle prit en capture l'équipage.
Au lendemain de cette guerre, il quitta à nouveau l'armée tout en restant proche de ses anciens camarades de l'armée et il fut appelé à présider l'Interfraternelle de la DTCA.IL siégea aux conseils d'administration de différentes sociétés industrielles particulièrement du secteur de l'électricité.
- André GREINDL fut décoré des ordres suivants :
- Officier de l'Ordre de la Couronne
- Chevalier de l'Ordre de Léopold
- Croix de Guerre 14-18 avec palmes
- Croix Civique 1ère classe 1914-1918 avec rayure d'or.
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4. Isabelle Greindl †

Elle est baptisée le 21 octobre 1901, son parrain est le Baron Gustave Greindl et sa marraine, Madame Dumon Mesdach.
Elle épouse à Saint-Gilles à Bruxelles, le 31 mars 1921, Pierre-Eugène-M.-G. SMITS, Ecuyer, ingénieur mécanicien-électricien,
Capitaine-Commandant de réserve, né à Bruxelles le 12 juin 1894 et décédé à Bruxelles le 13 octobre 1972, fils d'Alfred-Eugène-M., et de Mathilde -Félicité-Elise-M.-Emilie de SAVOYE.
Elle décède le 20 février 1990 à l'âge de 88 ans.
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5. Edith Greindl †

Docteur en Histoire de l'art et archéologie avec grande distinction le 20 janvier 1938.
Critique d'Art très appréciée, experte en tableaux anciens et auteure de nombreux livres.
Membre honoraire de l'Académie Royale d'archéologie et d'histoire de l'art.
Chevalier de l'Ordre de Léopold
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Première ligne - Troisième Branche
Les enfants de Paul Greindl et de Isabelle de Burlet

1. Françoise Greindl †

Elle épouse à Zellik, le 3 mai 1924, Jacques-M.-J.-Ernest-Corneille NEVE de MEVERGNIES, Ecuyer, Ingénieur civil des mines et électricien, volontaire de guerre 1914-18, Officier de réserve honoraire d'Artillerie, Officier de l'Ordre de Léopold II, Chevalier de l'Ordre de la Couronne, et Ordre Royal du Lion, Croix du Feu, né à Brecht le 13 avril 1889, fils de Louis-François-J.-Corneille et de Pétronille-M.-Je-Jeanne-Mathilde-Ge KEYSERS et décédé à Wavre le 19 janvier 1979.
Elle fut mère de 8 enfants et créa, dans les années 50 l'asbl 'Les Petites Pierres' qui permit la construction de 4 maisons unifamiliales dans la banlieue de Bruxelles pour des familles démunies.
Jacques Nève de Mévergnies:
Jacques, Marie, Joseph, Ernest, Corneille Nève de Mévergnies est né le 13 avril 1889 à Brecht.
Il était ingénieur civil des mines et ingénieur civil électricien et a travaillé au Congo Belge pour l'Union minière et il devint Administrateur Délégué de filiales de l'Union Minière.
Pendant la guerre 1940-45 le fort de Breendonck a servi de camp de concentration pour les résistants belges.
Le Foyer Léopold III, sous l'égide de la princesse de Ligne, a demandé à Jacques Nève de Mévergnies qui parlait couramment l'allemand de contacter le Major Schmitt commandant le fort, pour y fournir aux détenus pain, pommes de terre et couvertures.
C'est ainsi qu'il fut amené à se rendre au fort une fois par semaine, tous les mercredis pendant environ trois ans, soit au total environ 150 fois entre 1941 et 1944, chaque fois avec une mitraillette dans le dos. Il pouvait assister à la promenade des prisonniers, ce qui lui a permis de recevoir des petits billets donnant des nouvelles aux familles et d'être souvent le témoin du martyre infligé aux prisonniers. Il devait parfois voir sans broncher qu'une partie des provisions était jetée aux cochons sous ses yeux.
Il a même pu obtenir la grâce d'un père de famille qui n'a pas eu l'autorisation d'en témoigner ultérieurement, son parti communiste le lui ayant interdit.
Le fournisseur du pain était le boulanger Somers à Willebroeck et la camionnette pour le transport était conduite par un déménageur local. Tout ce que nous savions de ceci était la boîte de spéculoos du mercredi donnée par le boulanger.
Après la libération, Papa a été appelé à témoigner au procès du Major Schmitt (fusillé) ainsi que des SS locaux (certains fusillés aussi) !
- Décorations de Jacques Nève de Mévergnies.
- Croix du Feu
- Croix de Guerre
- Officier de lOrdre de Léopold II
- Chevalier de l'Ordre Royal du Lion
- Chevalier de l'Ordre de la Couronne
Archives et photos relatives à Françoise :
Archives et photos relatives à son mari :
2. Jean Greindl †

Il fait ses humanités gréco-latines au collège St-Boniface, puis entre à l'Institut Agronomique de Gembloux et achève sa préparation à un séjour au Congo à l'Institut Colonial de Vilvorde d'où il sort premier en 1925, signalé par ses professeurs comme sujet d'élite. Il est engagé à l'âge de 20 ans par la Forescom, société qui exploite des plantations d'hévéas aux alentours du Lac Léopold II. En août 1925, il s'embarque à bord de l'Anversville pour un terme de trois ans et demi qu'il passera dans les différentes plantations du lac, à Mongobele, Bolia, Inongo. Il y est seul Blanc, ayant sous ses ordres 300 travailleurs Noirs; il les connaît tous, s'intéressant personnellement à eux et les soignant lorsqu'ils sont blessés ou malades. Sa droiture et sa fermeté de caractère lui permettent de supporter l'éloignement et la solitude totale pendant des mois entiers. Sa seule distraction est la chasse au buffle, au léopard, au crocodile...
A la fin de ce terme, il décide de s'installer à son compte et s'associe à un ancien médecin de la Forminière, le Docteur GALLER, pour créer une plantation de café. Il choisit un terrain dans une région très éloignée des grands centres, sur le territoire de la tribu Basonge dans le Kasaï oriental; il y obtient une concession de 500 hectares de brousse et après en avoir défriché les deux tiers avec le concours d'une centaine de travailleurs recrutés dans les environs, y plante des champs de caféiers, de palmiers, orangers et citronniers, bordés d'arbres coupe-vent. Il construit lui-même sa maison en briques roses cuites sur place, en fabrique le mobilier tout en apprenant à ses ouvriers noirs les différents métiers nécessaires à ces travaux. En moins de deux ans, la plantation de Kamami est installée, jouissant de tout le confort possible, eau chaude et froide, électricité, radio...
Mais le caféier est une plante qui met cinq ans avant de produire le moindre fruit, aussi Jean connaît-il des années très dures pendant lesquelles pour subsister, il doit travailler comme transporteur pour les sociétés voisines. Il était très aimé de ses travailleurs dont il parlait parfaitement la langue et qui voyaient en lui un chef aussi juste que bon; ils l'avaient d'ailleurs surnommé 'Bwana Kasongo', le grand chef. 'Il a su gagner l'estime de ses travailleurs et celle des indigènes de la région' (témoignage de Lomami, un de ses travailleurs).
La guerre le surprend en Belgique où il vient de rentrer pour un congé de quelques mois. Après l'exode qui le mène, à la suite du Ministère des Colonies, jusque dans les Pyrénées, désireux de servir son pays, il offre ses services au Centre d'Accueil, organisme chargé de rapatrier de France les Belges qui s'y trouvaient encore; il s'occupe ensuite de la 'Cantine suédoise' qui organise des repas quotidiens pour les enfants bruxellois de santé délicate. En 1942 il trouve l'occasion de faire la guerre 'dans sa forme la plus difficile, celle qui réclame le plus de force morale : le mépris constant du danger, le courage allié à la prudence, le don d'organisation'.
Il prend la direction en Belgique d'une ligne d'évasion, fondée en 1941 par Andrée DE JONGH, dont le but est de rapatrier en Angleterre les aviateurs alliés tombés dans les pays occupés. Il en sera le chef du mois de mai 1942 à février 1943. Il dirige cette ligne de son bureau de la 'Cantine suédoise', l'étend à tout le territoire, comme un réseau de mailles, trouve le moyen de fournir des vêtements civils aux aviateurs, de les nourrir, les loger, leur procurer de faux papiers d'identité et de les conduire jusqu'à Paris d'où ils gagnent les Pyrénées. Il est aidé dans cette tâche par un groupe de personnes, dont son frère Albert. Cette ligne est si bien organisée et efficace que les anglais la baptiseront 'ligne Comète'. Plusieurs aviateurs sont en effet rentrés dans leurs escadrilles quinze jours seulement après avoir été abattus. L'équipe de la 'Cantine suédoise' a une grande admiration et une sympathie très vive pour son chef. Il semait autour de lui la gaîté et c'était un lien d'attachement à sa personne. Lui de son côté aimait ses collaborateurs et s'inquiétait de ce qui pouvait leur arriver : 'il aurait tout osé, mais il n'aimait pas que ses coéquipiers courent un danger'.
En novembre 1942, deux Allemands réussissent à s'infiltrer dans la ligne en se faisant passer pour américains et provoquent l'arrestation de plusieurs personnes. Jean envoie en Angleterre ceux de ses collaborateurs les plus brûlés, mais il ne peut partir lui aussi car le successeur qu'il s'était choisi renonce à reprendre la ligne. Bien que courant des risques accrus, il est obligé de continuer le travail et de chercher un nouveau successeur tout en se cachant. Le 6 février 1943, alors qu'il a trouvé l'homme qui aurait pu le remplacer et qu'il se prépare a passer en Angleterre, il est arrêté à la suite d'une trahison. Au même moment, sa femme est également arrêtée par la Gestapo, sans égard pour le fait que son second enfant est âge de six semaines à peine; elle sera incarcérée pendant trois semaines à la prison de Saint-Gilles. Jean est soumis à des interrogatoires multiples assortis de tortures; malgré ce traitement, 'il n'a jamais trahi personne et a toujours cherché à couvrir les autres. Il n'a reconnu que ce qu'il ne pouvait pas nier car nous le savions déjà' (témoignage spontané de THIESS, interprète allemand, prisonnier à son tour en 1947).
Détenu à Saint-Gilles jusqu'au 11 février, il est alors transféré au mépris de toutes les règles du droit international, dans la caserne de Gendarmerie, objectif militaire, occupée par les Allemands. Ni lui, qui y avait été conduit les yeux bandés, ni sa famille ne savaient où il se trouvait.
Sa condamnation à mort est prononcée le 29 avril. Il connaîtra sept mois d'un emprisonnement extrêmement dur, au secret, dans une cellule presque sans lumière et sans autorisation de promenade. Son père et son beau-frère ont remué ciel et terre pour essayer de faire commuer la peine de mort en travaux forcés, ce qui a retardé l'exécution, mais a été inutile en définitive, Jean ayant été tué le 7 septembre 1943 par le bombardement américain des casernes. Une bombe est tombée juste dans sa cellule. Voici ce que ses meilleurs amis pensaient de lui : 'durant cette guerre, j'ai été sous le commandement de beaucoup d'hommes dont la plupart furent magnifiques par leur valeur, leur courage et leur exemple du devoir; mais de tous, celui qui m'a laissé vraiment l'image d'un entraîneur d'hommes, c'est Jean GREINDL. Il possédait deux vertus qui sont le propre des héros : le don de soi et l'humilité'. (Extraits des rapports de Georges d'OULTREMONT et de Michel van der STRATEN WAILLET, qui l'ont bien connu durant la guerre).
Jean épousa à Bois-Seigneur-lsaac, le 10 mai 1937, Bernadette SNOY, fille de Thierry, Baron SNOY et d'OPPUERS et de Claire de BEUGHEM de HOUTEM.
Ils eurent deux enfants.
- Décorations de Jean GREINDL.
- Chevalier de l'Ordre de Léopold avec palme
- Croix de Guerre 1940 avec palme
- Medal of Freedom avec palme d'argent
CITATION FOR MEDAL OF FREEDOM WITH SILVER PALM :
Jean GREINDL, Belgian Civilian, for exceptionally meritorious achievement which aided the United Sates in the prosecution of the war against the enemy in Continental Europe, from May 1942 to February 1943. While acting as leader oof the Comet evasion and escape line in Belgium, he displayed great courage, intelligence, and marked leadership in performing his self-imposed hazardous task.
Through his outstanding ability and complete disregard of his personal safety, he assisted materially in the repatriation of over sixty Allied airmen, hereby greatly contributing to the success of the war effort, and meriting the praise and recognition of the United Nations. - Croix du Prisonnier Politique 1940-45 avec quatre étoiles
- Médaille Commémorative de la Guerre 1940-45 avec deux éclairs entrecroisés.
- Citation accompagnant l'attribution de la Croix de Guerre et de l'Ordre de Léopold :
'Dans un esprit complet d'abnégation à l'égard de sa Patrie, il créa un Service de Renseignements
et d'Action. Il remplit sa mission avec héroïsme et refusa de quitter son poste à un moment
particulièrement critique. Arrêté, il soutint les tortures qui lui furent infligées opposant
à ses interrogateurs un mutisme total, et, condamné à mort, il mourut victime de son devoir,
lors du bombardement d'un objectif militaire. A rendu les plus grands services à la cause alliée'.
Archives et photos relatives à Jean :
Archives et photos relatives à son épouse :
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3. Pierre Greindl †

II n'était que d'un an plus jeune que son frère Jean et, vivant avec lui d'une manière inséparable, demanda, lorsque Jean prit ses premières leçons de lecture, à pouvoir y assister; il était assis bien sagement de l'autre côté de la table et apprit ainsi à lire les premières lettres à l'envers ! Voyant sa constance, ses parents l'autorisèrent à partager régulièrement les leçons de son aîné et c'est ainsi qu'ils entrèrent ensemble en 3e au Collège St. Boniface en octobre 1914. Ils firent toutes leurs humanités dans la même classe.
En 1936-1937 il travailla pour LE PETIT VINGTIEME et illustra un conte intitulé Roi et PAYSAN, sous la signature de JIV ,qui avait fortement impressionné Hergé. En août 1940, Pierre, désireux de se soustraire à l'occupation allemande et de s'engager pour servir son pays, quitte la Belgique avec Gérard, son plus jeune frère. Ils ont l'intention de gagner l'Angleterre. Ils arrivent, non sans peine, dans les Pyrénées qu'ils franchissent à pied et tombent malheureusement sur les gardes espagnols qui les arrêtent.
Gérard sera envoyé au camp de concentration de Miranda, tandis que Pierre est incarcéré à Madrid dans une horrible prison où il tombe sérieusement malade; son caractère optimiste et sa résistance l'aident à surmonter cette épreuve et, grâce à des amis espagnols, lui et Gérard peuvent enfin, au printemps 1941, gagner le Portugal et de là l'Afrique. Pierre est engagé à l'Union Minière et y participe activement à l'effort de guerre, cette société fournissant aux pays alliés les minéraux, cuivre, uranium... dont ils ont si grand besoin.
Il restera à l'Union Minière jusqu'à la fin de sa vie, au Congo jusqu'en 1958, et ensuite à Bruxelles. Il s'occupe de la revue 'Haut-Katanga' et du 'service visiteurs'.
Son esprit très fin et cultivé, avec nuance d'originalité et de fantaisie le pousse à s'intéresser à diverses activités extraprofessionnelles. C'est ainsi qu'on le verra secrétaire, puis président de l'Union Africaine des Arts et des Lettres et secrétaire-trésorier de l'Association du Musée d'Elisabethville. Il connaît admirablement le Katanga, ce qui lui vaut de collaborer avec René-Jules CORNET à un ouvrage publié à l'occasion du 50e anniversaire d'Elisabethville.
En 1958, il rentre définitivement en Belgique et est appelé à diriger le Pavillon 'Congomines' à l'Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles. Sa grande bonté, sa délicatesse de coeur et son affabilité souriante lui attirent toutes les sympathies.
Il avait été décoré des ordres suivants: Chevalier de l'Ordre de Léopold II,Croix des Evadés,Médaille de l'Effort de guerre 1940-1945 Pierre épouse à Elisabethville, le 9 janvier 1943, Eliane KEYSER, fille de Henri-Léon et de Germaine PIERRE. Ils eurent quatre enfants.
- Décorations de Pierre GREINDL :
- Chevalier de l'Ordre de Léopold II
- Chevalier de l'Ordre Royal du Lion
- Croix des Évadés
- Médaille de l'Effort de Guerre 1940-45.
Eliane Keyser:
Fille de Henri-Léon, Gouverneur Honoraire de la province du Katanga (Congo Belge) et de Germaine, Rosalie, E, Pierre et remariée à Ixelles le 10 juillet 1976 à Henri -Clément-Noël De Laet
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Archives et photos relatives à son épouse :
4. Baudouin Greindl †

En 1936, la guerre civile fait rage en Espagne. La Belgique organise une collecte publique pour l'achat et l'envoi d'ambulances aux troupes du Général Franco. Baudouin, de même que son cousin Maurice, s'offre à conduire une de ces ambulances jusqu'en Espagne. Il quitte la Belgique le 16 septembre 1936 et arrivé sur le théâtre d'opérations, continue à conduire ce véhicule, ramassant les blessés sur le champ de bataille et les menant aux hôpitaux. Mais, considérant que la lutte contre le communisme intéresse non seulement l'Espagne, mais aussi le monde, il veut servir plus efficacement et cherche à s'engager. Il y réussit le 20 janvier 1937 et est affecté au Tercio, à la 2ème Légion avec le grade de Lieutenant pour la durée de la campagne.
Le 6 février, il est désigné pour la 19e Compagnie du 5e Régiment ou Bandera avec laquelle il participe à la prise de Ciennozuelos, ville dans laquelle la colonne doit entrer à l'arme blanche tant la résistance ennemie est acharnée.
Le 16, au point du jour, il pénètre avec son régiment dans les cultures d'oliviers vers l'objectif, une station radiotélégraphique. L'ennemi résiste avec ténacité, favorisé par la nature accidentée du terrain; Baudouin, à la tête de sa section, met l'adversaire en déroute complète. La position est emportée, mais Baudouin est tué durant ce combat.
Le médecin de son régiment, le Docteur CLAVARO, l'emporte dans la même voiture ambulance qu'il avait conduite pendant cinq mois. Un de ses amis du Groupe d'ambulanciers, José Luiz MARTÎNEZ, veille a ce qu'il soit enterré à Tolède. Il y aura sa tombe jusqu'en 1968, date à laquelle il sera transféré à la Valle de los Caidos où le Général Franco a réuni tous ceux qui ont offert leur vie durant la guerre civile. Comme ses frères, Baudouin s'est attiré par son caractère 'plein de joie et de gaîté' beaucoup d'amis. 'J'ai parlé avec son ordonnance et avec quelques compagnons qui le connaissaient bien et qui l'aimaient comme nous l'aimions, nous tous qui l'avons connu, et ils m'ont raconté la douleur que sa mort avait produit à la Bandera et encore plus dans sa compagnie où malgré le peu de temps qu'il y est resté, il avait su avec sa bonté, se faire aimer de tous ses compagnons et subordonnés'.
Archives et photos relatives à Baudouin :
5. Albert Greindl †

Après des humanités classiques, il devient docteur en Droit (1937 au jury central).
Il exécute son service militaire au 2e Lanciers, comme Sous-Lieutenant. Après guerre, il deviendra Lieutenant de réserve honoraire de Cavalerie.
Sa carrière commence à l'étude du grand-père de son épouse, l'étude du Notaire Dubost avenue des Arts. Il habite rue du Luxembourg, 23
Ensuite survient la guerre. Il est prisonnier de guerre à Passendale le 28 mai 1940 pendant trois mois, et relâché car il a un nom flamand. Il s'engage dès lors dans le réseau Comète où il rejoint son frère Jean.
Il est envoyé à Londres, capitaine à l'Intelligence Service. Il travaille pour l'UNRA. Il est parachuté derrière les lignes en France et se casse la colonne vertébrale en atterrissant.
Plus tard, il est dénoncé lors d'un passage vers l'Espagne et est interné à Perpignan puis à Fresnes où il est torturé.
Après la guerre, début 1947, il entre à l'ONU et est envoyé à Genève. Puis en 1951, il devient directeur de l'office belge du commerce extérieur pour l'Afrique subsaharienne à Léopoldville jusqu'en 1960. Président du Rotary local.
Il habite 87 Avenue M. Lippens.
Après l'indépendance, la famille rentre en Belgique et habite Rue des Bollandiste, 22b et il travaille pour le Shape puis au ministère des affaires étrangères rue Defacqz. Il est ensuite Secrétaire-Général du Club Château Sainte-Anne à Bruxelles qui a vocation de faire se rencontrer les diplomates en Belgique.
II épouse à Bruxelles, le 2 février 1939, Denise LE CLERCQ, née à Sainte-Adresse (Seine Maritime) le 8 août 1917, fille de Henri Le Clercq, docteur en droit, avocat près la cour d'appel de Bruxelles, et de Louise, M, Jeanne (fille du Baron) Dubost, dont il a trois enfants, Ivan, Fabienne et Olivier.
- Décorations d'Albert GREINDL:
- Chevalier de l'Ordre de la Couronne avec palme.
- Croix de Guerre avec palme.
- Fourragère 1940.
- Médaille du Volontaire 1940-1945.
- Médaille de la Résistance.
- 1939-1945 Star.
- France and Germany Star.
- Médaille de la France Libérée.
- Croix des Évadés.
- Member of the Order of the Brirish Empire.
- Médaille du Prisonnier de Guerre avec une barrette.
- Médaille du Prisonnier Politique.
- Médaille commémorative de la Guerre 1940-1945 avec deux sabres croisés.
- A titre civil :Officier de l'Ordre de Léopold II.
Archives et photos relatives à Albert :
Archives et photos relatives à son épouse :
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6. Gérard Greindl †

Se destinant à l'aviation, il suit les cours de l'Ecole de Pilotage de Wevelgem sur les bords de la Lys, passe ensuite à Gossoncourt, près de Tirlemont, où il se trouve lors de l'invasion de la Belgique le 10 mai 1940.
Sergent à la 3e Escadrille du 2e Groupe du 1er Régiment d'Aéronautique, à l'insigne de la feuille de houx, il pilote des avions Fairey Fox affectés aux missions d'observation et de reconnaissance photographique.
Il est cité à l'ordre du jour de l'Aéronautique pour une reconnaissance audacieuse faite le 10 mai. A la fin de la campagne, il se trouve dans le sud de la France.
Il se sépare de son unité afin d'éviter d'être arrêté par l'occupant et rentre en Belgique à motocyclette. Après avoir revu ses parents, il repart en août avec son frère Pierre dans l'espoir de gagner l'Angleterre, passe les Pyrénées à pied, échoue de même que son frère dans les prisons espagnoles, pour lui le camp de Miranda, et parvient au Portugal en avril 1941 seulement. De là, il se rend en Afrique, d'abord au Congo où il est nommé Sous-Lieutenant en octobre 1941, puis il rejoint la South-African Air Force à Pretoria.
A la Noël de la même année, il est versé à la 12e Escadrille de bombardiers de jour basée au Caire. Il participe aux opérations de bombardement qui contribuent à stopper l'avance allemande à El Alamein.
Son adresse et son courage le font remarquer et reconnaissant sa valeur, la S.A.A.F. le nomme Capitaine sans qu'il soit passé par le grade de Lieutenant. Le 23 octobre 1942, MONTGOMERY décide d'attaquer et demande au 3e Wing de la S.A.A.F. de tendre un écran de fumée devant les lignes ennemies.
Le commandant du Wing confie à Gérard cette mission d'audace et de précision : il s'agit de voler la nuit, par clair de lune, à 15 mètres d'altitude et à moins de 100 mètres du front ennemi. Cette mission est parfaitement réussie et contribue au succès de la percée vers la Tunisie. Après une période de repos au Transport Command, Gérard est affecté pour son deuxième tour d'opérations en mai 1944, à la 31ème Escadrille de bombardiers de nuit Liberator avec laquelle il participe aux bombardements en Europe centrale, en Grèce, en Crète.
Deux fois, entre le 13 et le 16 août 44, il est envoyé depuis son aérodrome de Brindisi jusqu'au-dessus de Varsovie pour y larguer vivres et munitions aux insurgés polonais. Ce sont des missions extrêmement dures, périlleuses et longues, d'une durée de 10 à 11 heures; les Liberators sont harcelés par la chasse ennemie et une DCA nourrie.
Varsovie n'est qu'un immense brasier que l'on repère de loin, les fumées flottant jusqu'à 50 kms de la ville et répandant leur âcre odeur dans la carlingue de l'avion.
Gérard lâche ses conteneurs avec précision dans cet enfer : 'pilote et officier exceptionnel, il fut l'un des rares commandant de bord à mener à bien deux missions sur Varsovie'.
Dans son journal de campagne, il en attribue le mérite à son équipage. Il est promu au grade de Major à l'âge de 27 ans. Il termine la guerre après son second tour d'opérations comme Flight Commander au Transport Command. Il est cité à l'ordre du jour de la Force Publique pour 'son courage exceptionnel... son magnifique mépris du danger... sa participation comme volontaire à toutes les missions périlleuses'. Après la guerre, il quitte l'armée, passe quelque temps au Congo et s'engage enfin, en 1947, à la Sabena où il vole comme Commandant de bord sur la ligne Belgique-Congo-Afrique du Sud. Il a fait 22 liaisons Belgique-Congo, quand le 13 mai 1948, son avion est pris dans une tornade aussi violente que soudaine au moment où il s'apprête à atterrir sur l'aérodrome de Libenge. L'avion est plaqué au sol et s'écrase parmi les grands arbres de la forêt équatoriale.
Gérard est enterré en terre congolaise.
Le 1er décembre 1944, il épouse à Lillois Jacqueline de MEEÛS, née à Lillois le 12 mars 1920, fille du Comte Jean de MEEÛS d'ARGENTEUIL et de la Baronne Clotilde SNOY, dont il eut 2 enfants.
- Décorations de Gérard GREINDL :
- Croix de Guerre avec deux palmes.
- Chevalier de l'Ordre de l'Étoile africaine avec palme.
- Distinguished Flying Cross 1939-1945 Star.
- Africa Star with clasp.
- African Medal.
- Italian Medal. etc ..
Archives et photos relatives à Gérard :
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Deuxième ligne - Quatrième Branche
Les enfants de Henri Greindl et de Pauline D'Hondt
1. Henri Greindl †

Elect.Informatic. InRaCi/RTBF
Ing. techn.
Il épouse Majella Bosman le 19-02-1990 à Hasselt
Archives et photos relatives à Henri :
2. Jacques Greindl †

Il épouse Ghislaine Verstraeten le 31-08-1948 à Matadi
Archives et photos relatives à Jacques :
Archives et photos relatives à son épouse :
3. Cécile Greindl †

Prof. Hatha Yoga/Retr.COCOF'89
Elle épouse José Minne le 04-12-1948 à Ixelles
Archives et photos relatives à Cécile :
4. Louis Greindl †

Il épouse Anne-Marie Colson le 15-06-1983 à Schaerbeek
Archives et photos relatives à Louis :
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Dernière mise à jour le 31-01-2022