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Association Familiale
~ Greindl ~
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Les 10 générations des Greindl en Belgique
1e 2e 3e 4e 5ème Génération 6e 7e 8e 9e 10e
Première ligne
Les enfants de Jules Greindl et de Aline Correa Henriquez Seisal
Deuxième ligne
Les enfants de Charles Greindl et de Florence Creed
Les enfants de Jules Greindl et de Aline Correa Henriquez Seisal
Deuxième ligne
Les enfants de Charles Greindl et de Florence Creed
Première ligne
Les enfants de Jules Greindl et de Aline Correa Henriquez Seisal
1. Aline Greindl †
Aline Eléonore Aurore Clarisse Mathilde Spera Emilie Sophie Julie Vincent-de-Paul baronne GREINDL, est née à Berne le 12 avril 1865. Elle épousa, le 24 octobre 1885, le Vicomte Conrad de ROBOREDO, né à Copenhague le 31 janvier 1851 d'un père portugais et d'une mère danoise et décédé à Lisbonne le 34 février 1911.
Ils n'eurent qu'un seul fils, Mauricio, qui mourut célibataire en 1919.
Aline avait un caractère optimiste et très gai et beaucoup de courage. Très active, elle travaillait sans arrêt. Après la mort de son mari, elle s'installa dans une propriété des ROBOREDO, la Quinta de Baixo à Paio Pires, sur la rive gauche du Tage en face de Lisbonne.
Elle s'occupa de faire valoir cette exploitation et y vécut jusqu'aux dernières années de sa vie. Elle fut malheureusement expropriée au profit de la création d'industries et se retira dans une petite maison à Seixal où elle s'éteignit le 21 novembre 1960, ayant conservé jusqu'à la fin de sa longue vie sa vivacité d'esprit et une grande jeunesse de coeur.
Archives et photos relatives à Aline :
Archives et photos relatives à son mari :
2. Maurice Greindl †
Charles Maurice Léonard Jules André Joseph Alfred Vincent-de-Paul Baron puis Comte GREINDL, né à Berne le 11 septembre 1866, décédé à Forest le 11 juin 1937.
Après avoir passé par l'Ecole Militaire et par l'École d'Application, il fut en 1890 Sous-Lieutenant au 3è Régiment d'Artillerie à Bruxelles. Sa haute compétence en balistique le fit nommer professeur à l'Ecole Militaire en 1901.
A la mobilisation en août 1914, il était Major au 6e Régiment d'Artillerie. Ses batteries se distinguèrent dès le début de la campagne, et particulièrement sur l'Yser. En mars 1915, il commande le 7e d'Artillerie qui deviendra plus tard le 13e d'Artillerie. Le 15 novembre 1915 Maurice est nommé Lieutenant-Colonel et au début de juillet 1916, il commande le 13e d'Artillerie qui est attaché à l'Armée britannique combattant dans le saillant d'Ypres.
Une très élogieuse citation et une distinction honorifique dans un des ordres britanniques les plus élevés récompensèrent les brillantes qualités du technicien et du valeureux soldat.
Le 18 décembre 1916, il est nommé Colonel et désigné pour prendre le commandement de la Brigade d'artillerie lourde. En mars 1917, Maurice combat dans la Somme avec l'Armée française sous les ordres du Général ANTHOINE. Le 26 mars 1918, il est promu Général Major. Lors de l'offensive libératrice des Flandres en septembre octobre 1918, il combat vaillamment ayant sous son commandement un groupement spécial d'Artillerie lourde d'Armée comprenant des troupes belges, anglaises et françaises. Le 26 juin 1920, il est nommé Lieutenant Général et prend le commandement de la Division d'Artillerie Lourde.
Le 11 juillet 1926, il donne sa démission à l'Armée.
Maurice avait épousé à Munich, le 22 janvier 1902, Ciriaca-Maria-de-la-Gloria-Josefa de SARACHAGA, fille de José et d'Elvira ARRIBALZAGA, née à Bilbao le 8 août 1878, décédée à Forest le 6 octobre 1952.
Ils eurent cinq enfants.
- Décorations de Maurice, Comte GREINDL, reçues pour ses services pendant la guerre de 1914-18 :
- Grand Officier de l'Ordre de Léopold
- Grand Officier de l'Ordre de la Couronne
- Croix de Guerre 1914-1918 avec cinq palmes
- Médaille de l'Yser Croix du Feu
- Commandeur de l'Ordre britannique de St Michel et St Georges
- Commandeur de l'Aigle Blanc de Serbie (3e classe) avec glaives
- Officier de la Légion d'Honneur
- Croix de Guerre française 1914-1918 avec trois palmes
- Grand Cordon d'Ethiopie
Archives et photos relatives à Maurice :
Archives et photos relatives à son épouse :
3. Léon Greindl †
Léon Maurice-Auguste-Jules-Vincent-de-Paul, Baron GREINDL, né à Ixelles le 29 août 1867 et décédé le 24 janvier 1944.
Entré à l'Ecole Militaire le 6 décembre 1885, puis à l'Ecole d'Application d'où il sortit premier. Quatre ans plus tard, après avoir fait brillamment son Ecole d'Application il est promu Sous-Lieutenant de Génie. Après deux ans de régiment, il est affecté à la Compagnie des Télégraphistes de Campagne à Bruxelles. C'est le Lieutenant GREINDL qui étudia et surveilla la construction de tout le matériel de télégraphie de campagne utilisé par notre armée, un matériel d'une technique impeccable et qui devait par la suite être utilisé pendant la guerre. Aimant sincèrement son métier, il était un homme parfaitement heureux au milieu de ses ateliers et de ses techniciens. Un beau matin, le Lieutenant-Général LIENARD, Inspecteur général du Génie, le fit appeler et lui tint ce langage : 'Aucun officier du Génie ne s'est spontanément présenté pour la prochaine session de l'École de Guerre. Il est possible que l'arme n'ait aucun candidat. Je vous désigne d'office pour les examens'. Cette solution à la pénurie des candidats du Génie ne lui souriait guère, car il devait prochainement se marier et la date du mariage précédait de deux mois celle des concours. Pourtant il avait reçu l'ordre et devait l'exécuter. Ayant réclamé deux mois de congé pour préparer son examen qui portait sur 30 branches différentes, il consacra ses soixante jours de congé exclusivement à son voyage de noces ! Ce qui ne l'empêcha pas d'entrer premier à l'Ecole de Guerre et d'en sortir également premier. Le Capitaine GREINDL fut alors désigné pour le cadre spécial d'Etat-Major. Il resta un an à Liège à l'Etat-Major de la 3e D.A. Il fallait un professeur à l'Ecole de Guerre. L'autorité désigne à nouveau d'office Léon GREINDL. Il émet le désir de donner le cours d'art militaire. On lui confie la géographie ! Il professa pendant 11 ans. Dès l'année 1911, le Major Léon GREINDL fut appelé à occuper le poste de sous-chef d'Etat-Major de la division de Bruxelles. En 1912, il fut désigné comme attaché militaire temporaire à Tokyo pour suivre les grandes manoeuvres. Il reste quelques semaines au Japon et revient d'Extrême-Orient plein d'admiration.
En 1914, le Major Léon GREINDL exerce les fonctions de chef d'état-major. En 1915, sa division subit à Steenstraete la première et redoutable offensive allemande avec émission de gaz asphyxiants. Nommé Colonel, il prit le commandement du 5e Régiment du Génie de la 5e D.A. En décembre 1917, un an exactement après sa nomination de Colonel, il était promu Général Major. Il commanda alors le Génie de l'Armée et termina la campagne à ce commandement.
En 1919, le Général GREINDL est nommé Inspecteur général du Génie et promu Lieutenant-Général le 28 mars 1920.
Le 24 avril 1921, il quittait l'Armée pour s'occuper désormais d'affaires civiles et d'oeuvres patriotiques. La Banque de Bruxelles désirant s'attacher la collaboration d'une personnalité ayant des connaissances techniques étendues, susceptible d'étudier et de diriger de grandes affaires de transport, de transmission et d'électricité, l'appela à siéger dans son conseil d'administration. Il fut amené par la suite à prendre la présidence de la Sabena.
Léon GREINDL était président du Cercle de l'Union, ainsi que de la Société d'Etudes politiques, économiques et sociales.
Il avait épousé à Bruxelles, le 30 avril 1895, Mathilde-Augustine¬M.MESDACH de ter KIELE, Chevalier de l'Ordre de la Couronne, née à Bruxelles le 19 juin 1869 et décédée à Uccle le 29 octobre 1958, fille de Charles-Jean, Ecuyer et d'Esther-Eléonore-Zoé-Marie BARBANSON.
De ce mariage, il eut cinq enfants.
- Décorations du Baron Léon GREINDL :
- Grand Officier de l'Ordre de Léopold
- Grand Officier de l'Ordre de la Couronne
- Commandeur de l'Ordre de Léopold H avec glaives
- Croix de Guerre avec palmes
- Croix du Feu
- Croix Militaire de 1ère classe
- Croix Civique de 2e classe pour acte de courage
- Grand Cordon de l'Ordre de l'Étoile de Roumanie
- Grand Officier de l'Ordre du Lion Blanc de Tchécoslovaquie
- Commandeur avec plaque du Lion et du soleil de Perse
- Commandeur de l'Ordre de Karageorgevitch de Serbie
- Officier de la Légion d'Honneur
- Officier de l'Ordre de l'Épi d'Or de Chine
- Croix de Guerre française
- Distinguished Service Order des États-Unis d'Amérique.
Archives et photos relatives à Léon :
Archives et photos relatives à son épouse :
4. Emilie Greindl †
Emilie -Aline-Augustine-Julie-Vincent-de-Paul, Baronne GREINDL, est née à Pera(Constantinople) le 23 mars 1869 et décédée, célibataire à Bruxelles le 4 juillet 1942.
Emilie était généreuse, très intelligente, spirituelle et douée d'un jugement très sûr.
Sa philosophie ironique lui a inspiré quelques phrases originales telles que : 'Toute bonne action porte en elle sa juste punition, mais faites cependant la bonne action' !
Archives et photos relatives à Emilie :
5. René Greindl †
René -Pierre-Jules-Léonard-Maurice-Vincent-de-Paul GREINDL, est né à Munich le 28 août 1870 et y est décédé le 30 octobre de la même année.
6. Marie Greindl †
Marie -Emma Aline Eléonore Vincent-de-Paul, Baronne GREINDL, est née à Paris 59, avenue Joséphine,
le 16 décembre 1873 et est décédée à Forest le 13 octobre 1951, célibataire.
En 1911, la Comtesse de Flandre (Marie de Hohenzollern-Sigmaringen, épouse du Prince Philippe, frère du roi Léopold II) offrit à Marie de devenir une de ses dames d'honneur, poste qu'elle occupa jusqu'à la mort de la Princesse, le 26 novembre 1912.
Elle devint ensuite dame d'honneur honoraire de S. M. la Reine Elisabeth.
Archives et photos relatives à Marie :
7. Paul Greindl †
Paul Jules Léonard Maurice Vincent-de-Paul, Baron GREINDL, né 7, rue de Luxembourg à Bruxelles le 10 juin 1878, et décédé à Zellik le 6 septembre 1951.
En 1881, Paul se rendit avec sa famille au Portugal où son père venait d'être nommé ministre de Belgique.
C'est à Lisbonne en 1883 que son père, excellent sculpteur, le représenta en Petit Poucet enfilant ses bottes de sept lieues. Cette charmante statue, très ressemblante, se trouve maintenant chez son petit-fils Olivier.
L'enfance de Paul GREINDL se caractérise par son amour pour les chevaux. Il devint d'ailleurs par la suite excellent cavalier.
En 1888, ce fut le départ pour Berlin. Jusqu'en 1892, il y suivit ses classes avec différents professeurs et vint alors à Bruxelles, puis à Namur terminer ses humanités chez les Jésuites et préparer ensuite son examen d'admission à l'Ecole Militaire, où il fut admis le 23 octobre 1897. L'Ecole était installée à cette époque dans l'Abbaye de la Cambre à Ixelles.
Les cours duraient deux ans et le 25 novembre 1899, Paul GREINDL fut nommé Sous-Lieutenant. Il obtint d'être affecté au Régiment Prince Baudouin, régiment de Carabiniers caserné à Bruxelles, et fut affecté à la 4ème Compagnie (Cycliste) du 2e Bataillon. Le service aux Carabiniers était très dur pour les cyclistes. Cette vie très fatigante eut raison de la santé de Paul GREINDL.
En juin 1906, le médecin de son Régiment constata qu'il souffrait d'une importante dilatation du coeur et était impropre au service. Il fut mis à la retraite à la date du 26 juin 1906, jour de sa nomination de Lieutenant. C'est avec grand regret qu'il quitta l'armée.
Officier très humain, il s'intéressait personnellement au sort de ses soldats et eux se sentaient en confiance avec lui et l'aimaient.
Il dut trouver un emploi et entra au Ministère de l'Intérieur; le 26 février 1907, il fut nommé rédacteur.
Ce travail ne l'enthousiasmait pas, mais il profita de ce séjour au Ministère pour faire un annuaire dans lequel il relatait l'histoire de tous les régiments dont certains remontent au 15e siècle.
Entre-temps, il cherchait toujours une situation plus intéressante et la trouva finalement en novembre 1907 en entrant aux Carrières de Porphyre de Quenast en qualité d'Adjoint au Secrétaire Général de la Société dont le siège bruxellois était situé 40, rue du Commerce.
Doué d'une grande imagination, Paul trouva le temps, en dehors de son travail, d'étudier et de faire les plans et les maquettes de plusieurs inventions :
- - une machine pour aligner mécaniquement les caractères d'imprimerie;
- - une trieuse de monnaies pour laquelle il prit des brevets, entre autres en Amérique en donnant malheureusement un dessin beaucoup trop précis de son invention et... les brevets lui furent volés. Il vit utiliser à la banque d'Angleterre un exemplaire de sa machine qui portait comme nom du constructeur celui d'un certain JOHNSON de Philadelphie !
- - un appareil pour la paie des salaires pour lequel il déposa des brevets lorsque éclata la guerre en août 14. Cette machine ne pouvant convenir que pour les monnaies de métal, elle n'avait plus de raison d'être après 1918, tous les pays ayant remplacé les pièces par des billets;
- - un démarreur pour automobiles fonctionnant grâce à un ressort ; invention que la guerre encore une fois l'empêcha d'exploiter;
- - un fichier (qu'il expérimenta à son bureau des Carrières de Quenast) dont les fiches découpées d'une certaine façon sautent aux yeux lorsqu'elles ne sont pas à leur place normale. Il ne réussit malheureusement jamais à commercialiser aucune de ses inventions qui ne lui procurèrent rien d'autre que la joie de la découverte et du travail créateur.
Il se présenta au ministère le 4 et fut envoyé à Beveren Waas, puis à Termonde en qualité de Lieutenant de réserve affecté au 6ème Régiment de Volontaires.
Il servit ensuite à Ostende au 5e Régiment de Volontaires. Il fallait à la fois instruire la troupe et défendre ses divers cantonnements attaqués par la cavalerie allemande; le Régiment s'échelonna le long de l'Escaut.
Paul eut à garder le fleuve entre Eke et Zingem. Le 4 octobre, ses postes de Gavere et Zingem furent attaqués sérieusement, mais il se maintint sur ses positions; il fut légèrement blessé au cours de cet engagement. Dans la nuit au 11 au 12 octobre, il reçut l'ordre de détruire les ponts et de rejoindre son Régiment à Deinze. Grâce à l'obscurité, il y parvint.
Le 13 mars 1915, Paul est désigné comme professeur au Centre d'Instruction pour Sous-Lieutenants Instructeurs d'Infanterie (C.I.S.L. A.I.) à Bayeux. Sa forte personnalité, sa bonté, l'intérêt qu'il portait aux hommes sous ses ordres ont produit sur ceux-ci une impression durable. 58 ans plus tard, un de ses anciens élèves, Antoine YSAYE, fils d'Eugène YSAYE, violoniste et compositeur célèbre, écrivait: 'c'était un des plus éminents professeurs officiers - doublé d'un homme charmant - que j'aie eu à l'Ecole de Candidats Sous-Lieutenants de Bayeux' (23/9/1973).
Bien qu'il n'eut plus jamais vu Paul GREINDL depuis 1915, Antoine YSAYE avait gardé de son chef un souvenir vivant.
Paul GREINDL professa au C.I.S.L.A.I. pendant quatre sessions de 200 élèves chacune.
Le 13 octobre 1915, ordre lui est donné de rejoindre l'armée de campagne. Il fut adjoint au Colonel BERGER, commandant des troupes d'armée, ce qui lui donna l'occasion de visiter tous les secteurs du front.
Le 2 novembre, il se porte volontaire pour l'Afrique; le 11 novembre, le Ministère de la Guerre le désigne pour être détaché au service de la colonie, et le 18 décembre, il est commissionné en qualité de Capitaine en second de l'Armée métropolitaine. Le 22 décembre, il est admis au service de la Colonie en qualité de Lieutenant de la Force Publique.
Il sert comme officier d'ordonnance du Général MALFEYT, Commissaire Royal dans l'Est africain allemand et comme commandant du groupement de la Force Publique Udjiji-Kigoma. Paul GREINDL arrive avec le Commissaire Royal à Dar Es-Salaam le 2 janvier 1917, passe par Tabora, ville prise aux Allemands par la Force Publique belge le 19 septembre 1916, et s'installe à Kigoma sur la rive est du lac Tanganyika, à une heure de marche de grand centre arabe d'Udjiji. En plus de ses fonctions, il eut à remplir à partir du 8 mai 1917, celle de juge suppléant du Conseil de guerre de Kigoma.
En juillet 1917, il traverse le lac avec son chef pour assister à l'ordination du Père KAOSE, premier prêtre congolais, à Baudouinville. Il est 'émerveillé' du travail réalisé par les Pères Blancs, de 'leur esprit large et de leurs manières franches'.
En août et septembre 1918, le Commissaire Royal et son officier d'ordonnance entament un voyage d'inspection dans les royaumes Watutsi du Burundi et du Rwanda. Le trajet se fait à pied et à cheval par des sentiers à peine tracés dans les collines. Au cours de ses pérégrinations, Paul rencontra Monseigneur ROELENS, premier évêque belge du Congo, arrivé là-bas en 1891.
Le 5 décembre 1918, Paul a une 'mission bien agréable à remplir' :
Les prisonniers allemands, dont le Gouverneur von SCHNEE et le Général von LETTOW VORBECK venant du Sud du Tanganyika, sont dirigés par bateau sur Kigoma et le Commissaire Royal charge son officier d'ordonnance de le représenter auprès d'eux. Paul monte seul à bord et après leur avoir expliqué qu'il vient leur parler au nom du Gouverneur belge de l'Afrique Orientale allemande, les autorise à descendre à terre et leur fait servir un repas. 'Donner une permission au général en chef des Allemands en Afrique était une petite revanche tout à fait agréable' (lettre à sa femme du 5/12/18).
Le Général von LETTOW VORBECK dans son livre 'La Guerre de brousse dans l'Est Africain', relate cette réception : 'nous fûmes traités par les Belges avec la réserve pleine de tact qu'exigeait : notre situation délicate . . . Le Gouverneur belge avait envoyé son officier d'ordonnance qui parlait parfaitement l'allemand pour nous recevoir...'.
En février 1919, par suite de la fin de la guerre, les cadres sont réduits et Paul GREINDL devient Commandant de place en même temps que Commandant du Groupement des troupes des territoires occupés.
Le voilà donc chef de Bataillon, enchanté de commander une troupe noire d'excellents soldats; il n'en abandonne pas pour autant ses autres fonctions et ses derniers mois de séjour en Afrique sont très absorbants.
En décembre 1919 Paul GREINDL et son chef le Général MALFEYT quittaient Kigoma pour rentrer en Europe. Ils arrivèrent à Bruxelles en janvier 1920. Paul fut alors mis en congé et finalement démobilisé le 1er juin 1920.
Le 17 novembre 1920, il sera autorisé à porter le titre honorifique de Capitaine-Commandant. Il reprit son travail au Comptoir de Vente du Porphyre de Quenast.
En 1929, il en était Directeur Général. En 1932, sa maladie de coeur s'aggrava et il faillit mourir. Il ne put travailler pendant un an et quand il fut remis, le Comptoir de Vente du Porphyre ne voulut pas le reprendre. Il entra chez Citroën le 16 juillet 1934 d'où il démissionna le 23 janvier 1935. II fut engagé à la S.A. Pantex le 13 février 1935 comme Directeur général.
Il épousa à Bruxelles le 30 avril 1903 Isabelle de BURLET née le 14 mars 1881, fille de Jules, Ministre d'Etat et de Marie VERHAEGEN, qui lui donna six enfants dont cinq fils, et mourut à Bruxelles le 27 février 1961.
Paul GREINDL mourut le 6 septembre 1951 dans la jolie maison qu'il avait achetée après son retour d'Afrique à Zellik, Theodoor Coppensstraat, 241. (het kasteeltje)
- Décorations du Baron Paul GREINDL :
- Chevalier de l'Ordre de la Couronne
- Croix de Guerre avec palmes, 7 chevrons de front
- Étoile de service en argent
- Médaille de la Victoire
- Médaille Commémorative
Isabelle de Burlet:
Isabelle de Burlet est née en 1881 et décédée en 1961.Elle est la fille de Jules de Burlet, premier ministre en 1894, puis ambassadeur à Lisbonne et de Marie Eulalie Verhaegen, elle-même petite fille de Théodore Verhaegen, le fondateur de l'ULB. Sa mère Marie était surnommée Bonnie et habitait une grande maison au coin de l'Avenue de l'Armée et de la rue des Bollandistes avec porte cochère et écuries au fond du jardin. Les écurie ont été transformées en maison pour elle à la fin de sa vie.
Archives et photos relatives à Paul :
Archives et photos relatives à son épouse :
Portrait
8. Marie-Henriette Greindl †
Marie-Henriette Julie Aline Catherine Vincent-de-Paul, Baronne GREINDL, est née rue Caroly le 25 novembre 1879 et décédée, célibataire à Uccle le 22 avril 1953.
Elle eut pour marraine la Reine Marie-Henriette et pour parrain, son oncle Gustave GREINDL. Elle était douée de beaucoup de sang-froid et d'une grande force de volonté. Sa charité était très grande et elle a passé sa vie à se dévouer aux autres. Avec ses deux soeurs, elle continua à faire de Forest un centre familial très accueillant, y recevant ses frères et belles-soeurs et leurs enfants d'une manière charmante. Ses neveux se rendaient toujours avec grand plaisir chez 'les Tantes'.
Archives et photos relatives à Marie-Henriette :
Deuxième ligne
Les enfants de Charles Greindl et de Florence Creed
1. Geneviève Greindl †
Geneviève M. Eléonore baronne GREINDL, née à Ixelles le 1er mai 1881, Religieuse, décédée à Leeuwarden le 3 février 1964.
Archives et photos relatives à Geneviève :
2. Madeleine Greindl †
Madeleine-E.-H. baronne GREINDL, née à Forest le 14 août 1882, décédée à Wallington (Surrey) le 22 avril 1966.
Elle épouse à Gand le 24 juin 1911, Adrien-Edmond-M.-G. VERHAEGHE de NAEYER, Ecuyer, né à Gand le 4 février 1882, décédé à Wallington (Surrey, G.B.) le 22 juillet 1948, fils d'Oscar-Fr. , Ecuyer, et d'Adrienne-Sophie-M.-G. de KERCHOVE d'EXAERDE.
Archives et photos relatives à Madeleine :
3. Louis Greindl †
Charles Louis baron GREINDL, né à Ixelles le 17 mai 1885, décédé à Bad Godesberg (Bonn, Allem.) le 26 décembre 1906.
Archives et photos relatives à Louis :
4. Henri Greindl †
Henri Gustave baron GREINDL, Sous-Lieutenant auxiliaire Hre d'infanterie, Chevalier de l'Ordre de Léopold II avec glaives, né à Ixelles le 2 janvier 1887, y décédé le 14 septembre 1955.
Il épouse à Bruxelles le 24 août 1922, Pauline-Clémence D'HONDT, née à Gand le 2 avril 1892,
décédée à Anderlecht le 16 août 1972, fille de Richard-Ant. , et de Marie-Catherine-Françoise DEWYNTER.
Après la guerre de 14-18 où il fut volontaire, il est entré à la Caisse Générale des reports et dépôts.
Ils eurent quatre enfants.
Archives et photos relatives à Henri :
Archives et photos relatives à son épouse :
1e 2e 3e 4e 5ème Génération 6e 7e 8e 9e 10e
Dernière mise à jour le 08-12-2023