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Les 10 générations des Greindl en Belgique
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Les enfants de
1. Philippe Greindl †
Philippe GREINDL, né à Reittern, en Autriche, le 16 avril 1716 et décédé le 3 décembre 1791 au Cantersteen, paroisse de Sainte Gudule, où il demeurait.
Il était le fils de Johannes et de Maria Elisabeth LANG, entré au service de Charles-Alexandre de Lorraine en 1740 et arrivé à Bruxelles dans sa suite en 1744.
Ses parrains étaient Simon et Susanna Hâckle de Traunstein (C. p. 24).
Dans l'inventaire de l'héritage de sa mère en 1758, on trouve à son nom, la note :
« beyn Printz Carl » (N, fol 93).
Philippe Greindl a eu deux frères :
- Peter(Johannes Petrus), né le 16 juin 1714 à Dorfstadt (C, p. 18), il travaillait auprès de l'évêque de Olmütz Tchécoslovaquie) (N.fol 93).
- Sébastian, né le 8 janvier 1718 à Reittern (C. p.22) et, en 1758, vivait à Horn (province de l'Autriche inférieure) (N. fol 93)
Ascendants:
- Les parents de Philippe : Johannes Greindl (1676-1718) et Maria Elisabeth Lang (1685-1757?);
- Les grands-parents : Urban Greindl (1620?-1720) et Maria Schneeberger, originaire de Dornstadt.
Le registre indique d'Urban est mort en 1720 à cent ans d'où la conclusion qu'il est né vers 1620.
Il est enterré à Schönbach. Il avait acheté à sa mère Magdalena la ferme à Dornstadt; - Les arrières grands-parents : Andre Greindl (1662) et Magdalena.
Les archives d'état autrichiennes nous ont adressé en 1964 la communication suivante :
'La Direction des Archives d'Etat reconnaît avoir retrouvé diverses notices concernant Philippe GREINDL dans les différentes archives posthumes et concernant la Maison du Duc Charles-Alexandre de Lorraine'.
Ces papiers se trouvent parmi les papiers de la Correspondance belge (carton 38). Dans les listes du Palais
qui ont été publiées après le décès du Duc en 1780, Philippe GREINDL y est cité à plusieurs reprises
comme 'chef d'office'.
D'après ces documents, il avait à cette époque 64 ans et avait servi pendant 38 ans.
Il était en bonne santé et recevait un salaire de 840 florins valeurs brabançonnes et 511 florins pour ses dépenses personnelles et ses pourboires.
Par ailleurs dans les annales de la Société Royale d'archéologie de Bruxelles(Tome 62) on trouve la biographie suivante:
Le 7 août 1755 Philippe GREINDL qui venait d'être promu Chef de l'Office de la Cour, épousa sa logeuse Caroline Bauwens, mercière et marchande de toile.
Le Chef d'Office avait la responsabilité de la cave, des desserts et de la vaisselle.
Le 13 août 1755 il obtint la bourgeoisie de Bruxelles et commença à développer également une activité de marchand en toile, chocolat, thé et vin.
On le voit ainsi intervenir à diverses reprises dans des fournitures de marchandises à la Cour. C'est ainsi notamment que dans le fonds de la Secrétairerie d'Etat et de guerre et dans ceux du Conseil des Finances et de La Maison de Charles-Alexandre de Lorraine aux AG du Royaume à Bruxelles, on trouve plusieurs comptes et quittances du Chef d'Office et de son épouse relatifs à des livraisons de toile pour le théâtre de la Cour en 1769 et 1770 ainsi que de draps de lit, de serviettes, de bonnets de nuit, de chocolat, de thé, de vin et d'objets divers pour les services de la vénerie de S.A.R..
D'autre part le journal secret du prince relate maints paiements faits pour des fournitures de toile et autres marchandises à la Cour.
En 1769 les époux habitaient sur 'le Cantersteen'.
Le 24 août 1772 les époux firent baptiser à Sainte Gudule une fille, Caroline, Alexandrine, Thérèse qui fut tenue sur les fonts baptismaux par Nicolas Köröskeny au nom de la Baronne de Sart, née Cobenzl. Le choix de ces parrain et marraine indique que Philippe bénéficiait non seulement de la protection du gouverneur général mais aussi de celle du ministre plénipotentiaire, auquel il fournissait des marchandises relevant de son commerce.
En 1778 ses filles, Marie Françoise et Marie Philippine Charlotte, se virent attribuer chacune une pension annuelle de 75 florins sur l'abbaye de Salzinnes.
En vertu du testament de Charles-Alexandre de Lorraine, le Chef d'Office se vit accorder un legs de 1000 florins. En 1780 peu après le décès du prince, il dressa un inventaire des liqueurs, thé, chocolat et des différents objets et marchandises dépendant de l'Office de la Cour, lesquels furent vendus publiquement le 20 novembre 1780.
Le 30 octobre 1780, sur proposition du Comité de la mortuaire du gouverneur général, le prince de Starhemberg agrée que l'on cède à Philippe, au prix coûtant, quinze corbeilles avec leurs miroirs, à l'usage de desserts.
On connaît le goût de Charles-Alexandre de Lorraine pour l'art de la table. Il veillait fréquemment lui-même à la décoration des repas. On sait déjà qu'à la Cour de Bruxelles, pour préparer les desserts et orner les dormants, il y avait un 'office du fruit'. 'L'art de l'office' avait été consigné dans 'Le Cannaméliste Français' dont l'auteur était Gilliers, chef d'Office du Roi Stanislas à Nancy.
Après son décès, le 20 janvier 1792, sa veuve adressa une requête à Joseph II afin d'obtenir le paiement de six semaines de pension, qui restait dû à son mari. Cette supplique révèle que Philippe fut attaché à la Cour pendant près de quarante ans.
Philippe épousa le 7 août 1755 Caroline BAUWENS, née à Wavre le 7 septembre 1727, fille de Philippe Amand BAUWENS, médecin, receveur du Seigneur de Wavre le Duc de Looz Corswarem et bailli du chapitre de Cambrai à Wavre et de Marguerite Le Clercq. Elle mourut à Bruxelles le 15 septembre 1811 à l'âge de 84 ans.
Femme d'affaires avisée, son influence sur l'éducation et le comportement des siens semble avoir été déterminante. La protection que le prince accorda à son Chef d'Office, conjuguée à l'impulsion que Caroline sut donner au négoce familial rejaillirent sur leurs enfants.
En effet ceux-ci purent aspirer à une réussite sociale qui viendra couronner les efforts tenaces de leurs parents.
Caroline BAUWENS:
Femme d'affaires avisée,son influence sur l'èducation et le comportement des siens semble avoir été déterminant.
Elle paraît en effet avoir bien saisi le fait qu'au-delà de la vie donnée et conservée, la mère assure fréquemment la continuité de la maisonnée dans la vie familiale.
( annales de la Société Royale d'archéologie de Bruxelles.Tome 62 )
Archives et photos relatives à Philippe :
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Dernière mise à jour le 03-04-2018







